Un vent nouveau souffle sur Washington et La Havane.
Après 53 ans de relations inexistantes, les Etats-Unis et Cuba ont renoué leurs liens diplomatiques en décembre 2014.
Partant d’un constat simple – l’embargo américain s’est révélé inefficace pour renverser le régime castriste – Barack Obama a opté pour un rapprochement diplomatique et commercial avec son voisin des Caraïbes, quitte à sacrifier quelques principes et libertés à court terme.
Son pari ? Le soft power américain (relations commerciales, échanges universitaires, libéralisation des visas, accès à Internet...) finira par avoir raison du castrisme. Loin d’être dénué d’arrières pensées politiques, le président américain sait que la nouvelle génération de Cubano-américains, qui vit pour l’essentiel en Floride et vote majoritairement démocrate, souhaite ce changement.
Pourtant, ce processus de normalisation reste fragile.